• La chapelle

    La chapelle en bas du village

    Sur un rocher isolé qui se dresse au bas du bourg, s'élève une ancienne chapelle dédiée autrefois à Saint-Roch. Elle a été réparée et mise sous le vocable de Notre-Dame de la Salette.

  • Le tympan

    Le tympan

    Joyau de l'art roman, le tympan du portail occidental annonce la scène du Jugement dernier. Cent vingt-quatre personnages, dans un excellent état de conservation, parfois encore colorés, se meuvent à 3,60 mètres du sol. Toujours très lisible, cette bande dessinée géante du XIIe siècle s'ordonne autour du Christ en gloire ; à sa droite : le paradis, dans la paix et l’harmonie ; à sa gauche : l'enfer, dans la violence et le désordre.

  • La nef

    La nef

    En pénétrant dans l’abbatiale romane, un seuil est franchi : le pèlerin ou le touriste passe d’un monde à l’autre, du dehors au dedans, de la dissonance à l’harmonie. Tout est équilibre dans l’édifice : la couleur des pierres, la hauteur des voûtes, l’élancement et la robustesse des colonnes, la lumière propagée par les vitraux du peintre Soulages.
    La surface de la nef semble limitée par rapport à l’ampleur des transepts et la profondeur du chœur. L’architecture est liée aux contraintes du terrain, privilégiant la hauteur de l’édifice (22,10 mètres sous les voûtes).

  • Les tribunes

    Les tribunes

    Espace de circulation pour les pèlerins, les tribunes cheminent le long des murs de l’abbatiale, véritable promenade à hauteur des chapiteaux. Historiés ou ornés de motifs floraux, bibliques ou profanes, les 250 chapiteaux sculptés ornent et incarnent l’édifice.
    Des tribunes, on peut approcher au plus près des vitraux de Pierre Soulages. “Loin de tout Moyen Age reconstitué, imité ou rêvé, j’ai cherché, avec des technologies de notre époque, un produit verrier en accord avec l’identité de cette architecture sacrée du XIe siècle et de ses pouvoirs d’émotions artistiques”.

  • Le déambulatoire

    Le déambulatoire

    Sanctuaire et abbatiale à la fois, l’édifice devait pouvoir recevoir de nombreux pèlerins et permettre leur cheminement, tout en garantissant aux moines prière, silence et clôture.
    Le chemin de circulation des pèlerins commence dans la nef et ses bas-côtés, puis continue dans le déambulatoire qui encercle le chœur. Siège de la communauté des moines, le chœur contenait au Moyen-Age les reliques. Les pèlerins pouvaient ainsi s’en approcher et se recueillir. Quatre grilles de ferronneries romanes, fabriquées, d’après le Livre des miracles de sainte Foy, avec les fers des prisonniers libérés par la sainte, délimitent en spirales et arabesques les deux espaces.

  • Le chœur

    Le chœur

    Les richesses de l’abbatiale et les reliques, très populaires au Moyen-Age, étaient disposées dans le chœur. Espace réservé à la communauté des moines, le chœur était clos au XIe siècle, avec la présence d’un jubé et de murs de clôture. Au-dessus du chœur, à la croisée des transepts, la tour lanterne a été refaite au XVe siècle.

  • Le trésor

    Le trésor

    Reliquaires, croix, calices, autels portatifs… ce trésor du Moyen-Age restauré en 1959 se compose de superbes pièces ouvragées par les orfèvres locaux à partir des richesses offertes au monastère par les pèlerins. Incrustés de pierreries, d’entailles et de camées, d’émaux et de bijoux, la “ Majesté ” de sainte Foy est l’une des œuvres les plus remarquables. Cette statue reliquaire en bois recouvert de plaques d’or et d’argent est plus qu’une œuvre d’art : elle est un symbole de la foi des pèlerins de mille ans.
    Toutes les pièces du trésor ont été exceptionnellement conservées. Lors de la Révolution française, elles furent cachées par les habitants de Conques, évitant ainsi leur fonte en monnaie comme l’exigeait la loi.

  • Le cloître

    Le cloître

    L’aire du cloître a été rétablie en 1972. Autrefois complètement clos, détruit en partie, le cloître garde des vestiges du Moyen-Age avec arcades et chapiteaux. Un bâtiment élevé en 1911 contient aujourd’hui le trésor des reliques. Au centre, se trouve une vasque romane, sorte de bassin de serpentine.

  • Vue sur le village

    Vue sur le village

    Le bourg de Conques est venu peu à peu se greffer autour de l’abbatiale et du monastère, véritable poumon économique de la région au Moyen-Age. Avec ses ruelles étroites et escarpées, ses nombreuses fontaines, son pont pavé, ses vestiges de remparts et ses portes fortifiées, ses maisons médiévales en lauzes, schistes ou grès, Conques est un vrai musée !
    Situé au versant opposé, le site du Bancarel offre cette vue sur Conques.

  • Le transept

    Le transept nord

    Les tribunes des transepts offrent de larges baies pour laisser entrer la lumière. Les vitraux incolores et translucides du peintre Pierre Soulages, avec leurs lignes de plomb horizontales ou transversales, ont été spécialement conçus pour l’abbatiale. Depuis leur pose en 1994, ils respectent les variations de la lumière naturelle tout en la modulant. L’artiste a voulu honorer “la pureté des lignes et des proportions, les modulations des tons de la pierre, l’ordonnance de la lumière, la vie d’un espace si particulier”.

  • Le chevet

    Le chevet (en soirée)

    Le chevet roman, avec ses nombreuses absidioles (chapelles), jouxte l’hôtellerie des pèlerins, dont l’accueil et l’animation sont assurés par la communauté des Prémontrés.
    Le site offre une autre dimension à la nuit tombante, quand les habitants et les pèlerins s’endorment alors que les orgues jouent encore dans l’abbatiale. La luminosité du soir donne à voir autrement les couleurs des pierres et les vitraux éclairés de l’intérieur. Ces derniers, contrairement aux vitraux figuratifs plus classiques, ne sont pas noirâtres de l’extérieur : le blanc alterne entre les tons bleus ou orangés, selon la lumière et le moment dans la journée.

L'abbatiale de Conques
L'abbatiale de Conques
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